5 à 7 du CFP : Les organismes communautaires autonomes: au service de qui?

Activité de réflexion sur le thème de l'impact de la logique néo-libérale sur les pratiques des organismes communautaires autonomes. ENTRÉE LIBRE!

Les organismes communautaires sont sous-financés de manière chronique au Québec. Pour pallier le désengagement de l’État, ceux-ci se retrouvent dans l’obligation de diversifier leurs sources de financement pour parvenir à réaliser leur mission. Les organismes font notamment appel à des fondations privées, ou participent à des appels d’offres pour des projets spécifiques. Cela dit, ces diverses sources de financement peuvent occasionner des défis et enjeux pour les groupes. En plus du sous-financement, la logique d’efficacité et de productivité, préconisée par tous les bailleurs de fonds, s’impose dans l’action pour l’amélioration des conditions de vie des personnes avec lesquelles les organismes communautaires travaillent. Cette logique pèse sur les groupes qui doivent fournir des résultats tangibles et mesurables.

Cette «nouvelle» gestion publique transforme le mouvement communautaire et les organismes qui y gravitent. D’une part, on constate que la culture militante de l’action communautaire autonome peut être altérée, laissant davantage de place au «partenariat» ainsi qu’à une logique de prestataire de services. D’autre part, on constate que les pressions induites par cette «nouvelle» gestion publique ont une incidence sur l’intervention sociale et la réalisation de la mission des organismes communautaires.

À la lumière de ces constats, quelques questions émergent et méritent d’être soulevées :
– Comment se traduit l’influence de la nouvelle gestion publique dans les institutions et les organismes communautaires?
– Comment se traduisent les pressions des institutions et des organisations dans l’intervention sociale?
– Dans le concret du terrain, comment se vivent ces pressions?

3 panélistes invitées lanceront la discussion autour de ces grandes questions. 

  • Élisabeth Greissler, professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal
  • Marie-Andrée Painchaud, coordonnatrice du Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM)
  • Johanne Cooper, directrice de la Maison Tangente.

La soirée se déroulera dans la salle privée du Siboire.
L’accueil se fera à partir de 17h.
L’ouverture de la soirée se fera vers 17h30.

On vous attend en grand nombre!